Hans Christian Andersen (2 avril 1805 à Odense, Danemark – 4 août 1875 à Rolighed, Frederiksberg, Copenhague) est un romancier, dramaturge, conteur et poète danois, célèbre pour ses nouvelles et ses « contes de fées ».
Longtemps ignoré ou tourné en dérision dans son pays, où l’on a raillé son égocentrisme, il n’est reconnu tout d’abord qu’à l’étranger : en Angleterre où il rencontre Charles Dickens et où il devient le lion de la saison, en Allemagne où il se lie avec Chamisso, en France où il se lie avec Heinrich Heine, Honoré de Balzac et Alphonse de Lamartine chez Virginie Ancelot. Ses nombreux voyages (Constantinople, Rome, Suisse, Espagne) lui inspirent des récits qui constituent la meilleure partie de son œuvre, après les contes. Mais ses compatriotes lui reprochent justement de parcourir le monde uniquement pour y trouver la célébrité, et ses récits sont mieux accueillis en Allemagne où le roi lui décerne l’ordre de l’Aigle rouge en 1846 et dans tous les autres pays d’Europe. Andersen a un talent particulier pour se faire des amis à l’étranger, ce qu’aucun autre écrivain scandinave ne réussit à faire. Alexandre Dumas l’appelle « le bon, l’aimable poète danois ».
Bien que ses romans et pièces de théâtres n’aient pas connu le succès qu’il souhaitait, Andersen a tout de même été fêté de son vivant et reconnu dans son pays. Ceci surtout grâce à ses contes traduits et appréciés dans le monde entier, mais aussi grâce à sa personnalité étrange et attachante.