Le XIXe siècle

Red witch: Au XIXe siècle, les traits de la sorcière s’adoucissent avec le romantisme de l’époque. En effet, sous la plume d’Andersen, la sorcière délaisse son côté sombre. Elle rend service à une femme en mal d’enfant dans Poucette, enrichit une soldat revenu du front dans Le Briquet et accueille chaleureusement Gerda dans La Reine des neiges. Mais la sorcière reste également mauvaise dans La Petite Sirène. Le conte Les cygnes sauvages rappelle l’époque de la « chasse aux sorcières » puisque l’héroïne Elisa est accusée de sorcellerie par un archevêque et condamnée au bûcher.

P-S: Il faut savoir que adouçir ne veux pas dire qu’elles sont gentilles pour autant. Ça veut juste dire qu’elle ne tue pas tout de suite, et n’ont plus ces horribles verrues sur le nez.

La chasse aux sorcières

The Burning Times: The Witch Hunts, Trials, and Massacre in Europe: Je ne vais pas entrer dans les détails car ce thème est pris par mes camarades, mais en gros la chasse aux sorcières est la poursuite, la persécution et la condamnation de personnes accusées de pratiquer la sorcellerie. Elle se rencontre à toutes les époques et dans toutes les grandes civilisations, mais ce mouvement connait son apogée des années 1560-1580 aux années 1620-1630 en Europe jusqu’à sa remise en cause progressive par le christianisme, puis par la culture scientifique et technologique.

La fée Morgane

Vign_fee106: La fée Morgane est un personnage du cycle arthurien, dans lequel elle est la demi-sœur — occasionnellement la sœur — magicienne du roi Arthur. Personnage positif à l’origine, elle est présentée ensuite comme une adversaire du roi, de sa femme Guenièvre et des chevaliers de la Table ronde.

Chez Geoffroy de Monmouth, c’est la principale des neuf enchanteresses qui accueillent Arthur à Avalon après la bataille de Camlann ; chez Chrétien de Troyes, elle est une sœur d’Arthur, magicienne et guérisseuse coopérant avec son frère. C’est à partir du Lancelot-Graal que son personnage se précise. Elle devient l’adversaire d’Arthur, fille d’Ygraine et de Gorlois, sœur d’Élaine et de Morgause, demi-sœur ( par sa mère d’Arthur et femme ( souvent infidèle) du roi Urien de Gorre (avec qui elle ne s’entend pas et dont elle a un fils, Yvain). Merlin est son maître de magie.

Dans les adaptations modernes de la légende arthurienne, elle remplace quelquefois Morgause, beaucoup moins connue qu’elle, comme mère de Mordred, fils incestueux d’Arthur. Elle y est présentée comme une séductrice maléfique, mais aussi parfois comme un personnage positif incarnant un pouvoir féminin désapprouvé par la société médiévale.

Les mauvaise fées(ou les sorcières)

Tinker Bell — possibly, the quintessential faery. As characterized by J. M. Barrie in Peter Pan, she exhibits so many traditional faery qualities: we first experience her as a small glow of pure light; her form is only visible when stationary; she is described as “still growing.” So, like all faeries, she is in a state of flux and transformation. She is dressed in a skeleton-leaf dress, indicating that she is not only connected to nature but also inner nature: Les contes ont popularisé la figure de la fée Carabosse, ou vieille fée, antithèse de la fée marraine, qui maudit les nouveau-nés. Cependant, les vieilles fées se rencontrent également dans le folklore français, où si elles semblent éternellement vieilles, elles ne se révèlent pas toujours maléfiques. Pierre Dubois en cite plusieurs en Europe, comme la Befana.

Les fées marraines

La fée marraine, parfois appelée marraine la fée ou marraine la bonne fée, est un personnage récurrent des contes : il s’agit d’une fée, parfois munie d’une baguette, qui met sa bienveillance et ses pouvoirs surnaturels au profit exclusif de son ou sa filleule, auprès de qui elle joue un rôle de protecteur ou de mentor, comme on peut l’attendre d’une marraine dans de nombreuses sociétés. Elle se penche sur le berceau du héros nouveau-né pour lui prodiguer des dons : de l’esprit, grâce, beauté (La Belle au bois dormant), où elle l’assiste et le protège à l’adolescence d’un père abusif (Peau d’âne), d’une marâtre tyrannique et de demi-sœurs cruelles (Cendrillon) ou d’un sort lancé par une méchante fée (la Belle au bois dormant).