Au XIXe siècle, les traits de la sorcière s’adoucissent avec le romantisme de l’époque. En effet, sous la plume d’Andersen, la sorcière délaisse son côté sombre. Elle rend service à une femme en mal d’enfant dans Poucette, enrichit une soldat revenu du front dans Le Briquet et accueille chaleureusement Gerda dans La Reine des neiges. Mais la sorcière reste également mauvaise dans La Petite Sirène. Le conte Les cygnes sauvages rappelle l’époque de la « chasse aux sorcières » puisque l’héroïne Elisa est accusée de sorcellerie par un archevêque et condamnée au bûcher.
P-S: Il faut savoir que adouçir ne veux pas dire qu’elles sont gentilles pour autant. Ça veut juste dire qu’elle ne tue pas tout de suite, et n’ont plus ces horribles verrues sur le nez.